Les œuvres d’art spoliées, celles qui ne sont jamais revenues entre les mains de leur propriétaire

Notre fondation

La fondation Claimants for Claimants, ou « C4C », a pour objectif de faciliter efficacement la restitution des œuvres d’art aux demandeurs.

Souvent, les obstacles administratifs et juridiques sont trop importants pour les demandeurs. La fondation souhaite offrir une alternative pour les aider.

La fondation C4C ! dispose de l’expertise nécessaire pour mener des recherches généalogiques et de provenance, ainsi que pour apporter un soutien sur les aspects juridiques pertinents, et possède une vaste expérience dans ces domaines.

C4C!

est important dans la société actuelle où tant de choses changent. Il existe des passages piétons polyethniques, des feux de signalisation et des toilettes neutres, nous organisons la Gay Pride à Amsterdam, le Paradiso Amsterdam est connu pour sa musique multiculturelle issue de tous les aspects de la vie, croyance ou non, et permet l’utilisation de pronoms LinkedIn sans distinction sexuelle. L’intersectionnalité est reconnue et tout cela est perçu avec la portée d’un objectif grand angle. En d’autres termes : les Néerlandais se réveillent, regardent le passé et s’en inspirent pour le présent.

Unir nos forces

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Juifs ont été dépouillés de leurs biens à grande échelle. Après la guerre, environ 9 000 objets d’art ont été transférés par les Alliés à l’État néerlandais en vue de leur restitution aux ayants droit.

Jusque dans les années 50, une partie de ces objets a effectivement été restituée à leurs ayants droit et environ 2 000 objets ont été vendus par l’État. Le reste a été classé sous le label « NK Collectie », NK signifiant « Nederlands Kunstbezit » (patrimoine artistique néerlandais).

Initiatives

Cette conscience collective renouvelée s’accompagne d’initiatives renouvelées. Le rôle du notariat dans l’expropriation des biens juifs a été mis au jour, les municipalités mènent des enquêtes sur leur propre rôle dans ce domaine et les musées restituent les objets coloniaux cédés contre leur gré. Nous avons déjà obtenu que la calèche dorée ne puisse plus défiler dans les rues de La Haye à partir de 2025. Des excuses sont présentées pour le passé esclavagiste et l’intervention militaire dans les anciennes Indes néerlandaises.

Réconciliation… dans la mesure où « redevenir amis » est encore possible, bien sûr. En collaboration avec trois collègues, je souhaite apporter un vent de fraîcheur dans les salles de réunion des administrations néerlandaises et surtout renforcer la lutte contre le vol d’œuvres d’art, car l’art appartient à son propriétaire et à sa famille et doit leur être restitué.

Kohnstamm

Après la création de la Commission de restitution (RC) en 2001, plusieurs centaines d’objets ont été restitués à leurs propriétaires légitimes. Au total, 168 demandes ont été traitées. Cependant, depuis 2007, rien ne s’est passé, jusqu’à ce que la commission Kohnstamm, chargée d’évaluer la politique de restitution aux Pays-Bas, conclue que l’absence d’enquête approfondie était contraire aux principes internationaux auxquels les Pays-Bas se sont engagés.

Cela a conduit en 2020 à la recommandation d’établir un cadre d’évaluation clair pour les demandes de restitution d’œuvres d’art spoliées par les nazis, dans le respect des intérêts des demandeurs.

Justesse et équité

Le 25 juin 2021, l’ancienne ministre de l’Éducation, de la Culture et des Sciences, Mme Van Engelshoven, a décidé d’adopter intégralement les recommandations de la commission Kohnstamm et de mettre à la disposition de la communauté juive ce qui pourrait rester – après une enquête approfondie sur l’origine et le traitement des nouvelles demandes de restitution.

Fondation Claimants for Claimants…

plus de 75 ans après les faits, une solution s’impose …

Cette fondation a pour objectif de faciliter efficacement la restitution aux demandeurs (ayants droit et héritiers des ayants droit). Souvent, les obstacles administratifs et juridiques s’avèrent trop importants pour les demandeurs moyens. La fondation souhaite également offrir une alternative à l’aide purement commerciale.

La fondation C4C dispose de l’expertise nécessaire pour mener des recherches généalogiques et de provenance, ainsi que pour apporter une aide sur les aspects juridiques pertinents, et possède une vaste expérience dans ces domaines.